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Le Tour de France 2011 est l’une des cuvées de la Grande Boucle avec le plus de difficultés en montagne et en haute montagne. Les grimpeurs se sont forcément distingués lors de la compétition.

La parole aux grimpeurs

A la présentation du parcours du Tour 2015, consultants, managers d’équipe et coureurs se sont empressés de remarquer la présence en nombre de cols de 1ère ou hors catégorie dans le tracé. L’édition 2015 n’est pas pourtant la première mouture de la Grande Boucle à avoir privilégié les grimpeurs – et elle ne sera certainement pas la dernière. Déjà, en 2011, les coureurs de la trempe d’Alberto Contador, Andy Schleck et Samuel Sanchez sont mis à l’honneur. Les organisateurs ont en effet prévu plusieurs difficultés en haute montagne pour tirer le meilleur du peloton. Les passages emblématiques du Tour, comme le col du Galibier (2 642 m) , le col de l’Izoard (2 360 m), le col d’Agnel (2 744 m), l’Alpe d’huez (1 850 m) et le col de Granon (2 413 m) figurent tous au programme des Alpes. Avant d’atteindre ces cols alpins programmés à partir de la 16e étape, le peloton doit encore affronter les Pyrénées et ses cols légendaires comme le Tourmalet, l’Aubisque et le plateau de Beille. Les étapes de montagne commencent même dans les Pyrénées, lors de la 12e étape en partance de Cugnaux jusqu’à Luz-Ardiden.

Début des hostilités dans les Pyrénées

Au départ de cette 12e étape – la première de haute montagne —, Thomas Voeckler endosse le maillot jaune après son succès à Saint-Flour. Les favoris annoncés sont donc attendus au tournant pour récupérer cette tunique par le biais d’un succès de prestige sur une des étapes du triptyque pyrénéen. La formation d’une échappée dès le 5e km n’inquiète guère le groupe des leaders, qui attend patiemment la montée de la Hourquette d’Ancizan – présente pour la première fois dans un tracé du Tour —, puis du Tourmalet pour rattraper leur retard et se placer idéalement en vue de a montée finale. Samuel Sanchez profite notamment de la descente du Tourmalet pour rattraper l’échappée avec Jelle Vanendert. Les deux coureurs entament en tête la montée de Luz-Ardiden, avant de se détacher à quelques hectomètres du sommet, suivis d’assez près par Frank Schleck. L’Espagnol de l’équipe Euskatel-Euskadi franchit la ligne d’arrivée en tête, devançant de quelques roues Jelle Vanendert et de 7 secondes le jeune Franck Schleck.

Une dernière semaine mouvementée

Ce passage à Luz-Ardiden modifie quelque peu le classement général, même si Thomas Voeckler reste en tête. Le coureur d’Europcar conservera encore le maillot jaune au sortir des Pyrénées et même jusqu’à l’étape reine du Galibier, à l’issue de laquelle il doit se résoudre à laisser son trône à Andy Schleck. Le spectacle dans le Galibier se poursuit le lendemain, avec un coup de maître de l’Australien Cadel Evans qui devance de deux minutes le Luxembourgois dans le contre-la-montre à Grenoble et s’adjuge par la même occasion la tête du classement général. Il parvient à le conserver jusqu’au lendemain et l’arrivée du peloton sur les Champs-Élysées.